Lundi 24 novembre
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Maintenant que j’avais découvert la masturbation, j’allais enfin faire mon premier pas vers l’orgasme. Il faut bien se rappeler que j’avais 6 ou 7 ans à ce moment là. J’étais un petit garçon très
sage, solitaire de caractère (mais j’ai toujours eu beaucoup beaucoup d’amis) et surtout très naïf. Je ne savais pas ce que je faisais. Je ne savais même pas que ça avait un nom. J’ai découvert le
mot “masturbation” à 15 ans! C’est dire...
Bref, je me souviens que je me faisais plaisir de temps en temps. A cette époque ce n’était pas une envie réelle, physique, mais plutôt une expérience. Lorsque j’étais un peu long à m’endormir, je
me disais que ça serait bien de le faire. Cette idée me venait à l’esprit comme l’envie de jouer. D’ailleurs, j’avais l’impression de jouer...
Souvent je m’endormais pendant l’acte, et je me réveillais parfois, allongé sur le ventre, la bite encore posée sur le ventre de mon nounours. Mais je n’avais pas trop de risque de me faire
prendre, car je gardais bien mes couvertures sur moi, et à cette époque je me frottais la bite sur ma peluche au travers mon pyjama. Et puis, un jour, j’ai du trouver la technique parfaite et j’ai
senti une envolée. Je ne pouvais plus m’arrêter, c’était impossible. Mon corps n’était plus qu’une sensation électrisante, mordante, il était tendu à l’extrême, raidi. C’était brûlant. Je me
souviens serrer les dents et couper ma respiration pour ne pas faire de bruit, alors que mes mouvements du bassin devenaient frénétiques. J’enfouissais ma tête dans mon oreiller et fermant les yeux
très fort. J’avais déjà un réflexe que j’ai gardé aujourd’hui encore: au moment suprême, je donnais un coup vers l’avant avec mon bassin, tandis qu’avec mes mains, je poussais mon ours en peluche
vers le bas en appuyant très fort. C’était incroyable!
A partir de ce moment, je n’ai eu qu’une envie: retrouver cette sensation trop courte. Je voulais qu’elle dure indéfiniment. Aujourd’hui, lorsque je me souviens de mes orgasmes de cette époque, je
les vois de couleurs rouge. C’était la couleur de l’orgasme parce que je fermais très fort mes yeux à ce moment. J’étais extrêmement curieux de cette sensation. Je n’y arrivais pas toutes les fois,
et je m’étais fixé comme but de savoir ce qu’il y avait “après”, étant persuadé, qu’il ne pouvais y avoir qu’autre chose après, peut-être encore meilleur. J’avais appris par palier, d’abord la
simple masturbation, puis l’orgasme. Il me fallait apprendre à chaque fois à maîtriser ma technique pour y arriver à chaque fois. Après tout, pourquoi il n’y aurait pas pu avoir quelque chose
après...?
Cette période masturbatoire a duré assez longtemps sans grand changement. Je me branlais toujours de la même manière, en frottant mon sexe sur mon ours en peluche, allongé sur le ventre, les deux
mains sous l’ours pour l’appuyer sur ma bite. Je le faisais toujours la nuit, dans mon lit, en pensant à mes copines de classe. Je ne pouvais pas imaginer d’autres moyen de le faire. Parfois, après
l’orgasme (dont j’ignorais le nom bien entendu), j’essayais de continuer pour savoir ce qu’il y avait “après”. Mais ça ne me disait plus rien. Ma bite redevenais molle, et je m’endormais rapidement
comme un bienheureux.